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Gouvernance dans les Etats membres de l’UE à l’ère du « Big Data » 25° Conférence du Réseau PGV, Bucarest, Roumanie 12-13 Septembre 2019

 

Cet appel à communications  interroge les pratiques et les enjeux des « big data » non pas en terme de performances technologiques mais dans la nouveauté des méthodes d’appréhension des réalités européennes et mondiales.

 

L’accès aux données de tout genre est considéré comme un enjeu majeur pour les années à venir aussi bien par les Etats, les praticiens de la santé, les économistes, les gestionnaires, les historiens et bien d’autres domaines intéressés par ces informations.

La donnée qui a toujours été un élément précieux de compréhension des situations devient plus facilement disponible, se collecte en grand nombre et se conserve dans des ordinateurs ou sur des « clouds ». Les enjeux du « big data » résultent dans la capacité de traitement de celles-ci pour mieux comprendre, modéliser voire maîtriser une situation puis en prédire le futur.

Tous les secteurs d’activité sont impactés par l’afflux de données disponibles. Les « big data » sont utilisables par les entreprises afin de mieux comprendre les comportements d’achats de leurs clients, des comportements de vie et de recrutement de leurs salariés.

Les « big data » sont utilisables par l’UE, les Etats et les collectivités territoriales dans le cadre de la gestion des pays, des territoires et des villes en permettant d’analyser un grand volume de données, de prévoir les risques et de remobiliser une information après un évènement pour en analyser les causes et les effets. Elles posent des questions d’ordre économique, éthique et juridique.

Elles ont un impact sur les comportements des individus et des groupes sociaux. Nul doute que la sociologie, les sciences politiques et l’histoire soient impactées dans l’accès aux données et leur traitement à des fins scientifiques.

 

  1. 1.     L’Europe et les « big data » :

 

L’Europe se veut protectrice de ses citoyens  avec la mise en place du  RGPD  (Règlement Général sur la Protection des Données) qui attribue les droits à la rectification des données, le droit à l’oubli, le droit à la portabilité, le droit d’opposition et le droit d’accès aux données par les intéressés.

 

La directive RGPD va-t-elle freiner les évolutions de l’intelligence artificielle dont le support principal réside dans le volume et la diversité des données stockées ? Comment le traitement de cette quantité d’informations influence-t-elle les politiques des pays européens et/ou non européens ? Quelles intentions orientent le traitement de ces données, par les acteurs ? Comment les citoyens s’approprient-ils ces nouvelles opportunités de contrôle ?

 

2. Les « Big data » et les Entreprises

Les entreprises prennent conscience que les données de leurs clients reflètent des comportements d’achat ou de satisfaction dont elles souhaitent s’inspirer pour entretenir une fidélité mise à mal par les différents canaux d’achat  proposés à leurs clients. Les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui sont capables de collecter de gros volumes de données, qu’il s’agisse d’informations d’identité mais aussi d’informations relatives aux comportements d’action, deviennent des acteurs majeurs sur les scènes économiques du fait de la quantité des données mobilisables. Les  « big data » s’inscrivent de plus en plus dans les processus d’aide à la décision des entreprises, particulièrement quand les situations sont jugées à risque.

 

3 Les Territoires et les « big data »

 

Les technologies de collecte d’informations, telles que la reconnaissance faciale, l’accès aux informations par l’intermédiaire de caméras ou autres outils, collectent des informations et permettent l’accès à la sécurité. Comment les villes et les territoires utilisent-ils ces informations de manière positive et négative, risques et apports de l’usage des « big data » ?

 

4. Les Individus, les groupes sociaux et les « big data »

 

Internet configure l’accès à l’information de telle sorte que « tout le monde puisse voir tout le monde ». Les différences s’affichent. C’est ainsi que les personnes riches voient les personnes en état de pauvreté et que ces dernières voient vivre les personnes riches. Les histoires personnelles d’individus s’exposent au milieu d’une actualité où d’autres histoires personnelles se confrontent. L’individu se donne à voir avec sa complexité, son environnement de vie et ses motivations pour agir. Des communautés se retrouvent, travaillent ensemble, constituent des réseaux et influencent les orientations politiques et économiques. Quels rôles et pouvoirs ces communautés et groupes sociaux exercent-ils dans les orientations politiques, sociales voire personnelles ?

 

Appel à communications

 

Les propositions de communication doivent parvenir sous forme résumée (1page max), à l’adresse électronique du coordinateur de l’université d’accueil[1] et du coordinateur du réseau[2] pour le vendredi 11 janvier 2019. Les articles normalisés seront demandés pour le mercredi 30 avril 2019. Les langues seront le français et l'anglais.

Pour les mêmes dates, l’auteur ou l’un d’entre eux s’il y a plusieurs auteurs, déposera le résumé de sa proposition puis la proposition d’article, sur le site de gestion électronique de la conférence : https://pgv2019.sciencesconf.org/. Ce site sera ouvert le 15 novembre 2018

 

Feuille de style des communications et résumés :

Chaque résumé mentionne le nom, prénom, organisme de rattachement, adresse postale et électronique des auteurs. Ils sont transmis à la fois en version électronique (format Word. doc) auprès de Ghislaine Pellat, Claude Martin et Constantin Anghelache (email en bas de pages) et à la fois sur le site de la conférence : https://pgv2019.sciencesconf.org . Cette nouvelle formule étant mise à l’essai, nous conserverons le double système.

Puis, chaque article proposé mentionne le nom, prénom, organisme de rattachement, adresse postale et électronique des auteurs. Ils sont transmis à la fois en version électronique (format Word. doc) auprès de Ghislaine Pellat, Claude Martin et Constantin Anghelache (email en bas de pages) et à la fois sur le site de la conférence : https://pgv2019.sciencesconf.org . Cette nouvelle formule étant mise à l’essai, nous conserverons le double système.

La longueur de l’article se situe entre 12 et 20 pages, (soit entre 18 000 et 30 000 caractères), résumés, figures et bibliographie comprises.

Les normes typographiques sont les suivantes : interligne 1,5, police de caractère Times New Roman 11 points.

 

Tous les articles sont accompagnés d’un résumé d’une demi page (750 signes) maximum, traduit dans l’une des deux langues: français si l’auteur est francophone, anglais s’il est anglophone.

Les articles ne comportent pas d’annexes. Les tableaux et figures sontintégrés dans le texte et  numérotés. Les notes sont placées en bas de page.

Les références bibliographiques sont présentées de façon suivante :

- pour les périodiques, mentionner le nom et prénom de l’auteur, l’année de publication, le titre de l’article en italique, le titre et le numéro du périodique et le numéro de la première et de la dernière page (p.ex. Martin Claude (2007), l’entreprise est européenne résiste au modèle occidental, la revue des sciences de gestion, direction et gestion des entreprises, n°226-227 p17-28.

 

- pour les livres, mentionner le nom et le prénom de l’auteur ou du directeur de publication, l’année de publication, le titre du livre en italique, le lieu de publication et la maison d’édition, nombre de pages. (p.ex. pod redakcja zofii mikolajczyk i clauda martin, (1995), blaski i ciene, wspolpracy firm polskich i francuskich, lodz, wydawnictwo uniwersytetu lodzkiego, nombre de pages.



[1] Constantin Anghelache : actincon@yahoo.com

[2] Ghislaine Pellat : ghislaine.pellat@univ-grenoble-alpes.fr, Claude Martin : claude.martin@iut2.univ-grenoble-alpes.fr

   

Organisateurs et partenaires

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